Et toi, c'était où ta première fois ?

74 message(s) dans le livre d'or

Affiche premiere fois don du sang la poste orange 1VOTRE PREMIER DON DE SANG, C’ÉTAIT COMMENT ?
FAITES-NOUS PART DE VOTRE TÉMOIGNAGE !

 

Dans votre entreprise ? Dans votre ville ? Dans un camion de l’Etablissement Français du Sang ? Quel que soit l’endroit de votre première fois et quel que soit votre âge lors de votre premier don, votre expérience nous intéresse !
 

Racontez-nous-la vite et découvrez celle des autres !

    • Pierre Le 26/01/2016
    Ma première fois...il y a toujours une première fois …. Et celle-là je m’en souviens parfaitement.
    Notre chef de Centre du téléphone était malade et hospitalisé, sans savoir exactement pourquoi, à l’hôpital de Fontainebleau. Les postiers « d’en bas » (La Poste), « d’en haut » (central téléphonique) et du télégraphe ont été réunis (nous nous demandions bien pourquoi) et le receveur après un bref laïus où il était allé à l’essentiel, nous a demandé d’aller au laboratoire de l’hôpital pour donner notre sang.
    C’était un matin pluvieux de novembre 1958 (le 5) et, du brancard sur lequel j’étais, j’entendais des goutte de pluie tomber des corniches et je n’entendais que ça en me posant beaucoup de questions… je n’étais que très peur renseigné sur le Don du Sang et me demandais bien ce qui allait se passer après. Eh bien après, j’ai eu un petit malaise vite combattu par une collation aussi généreuse que le Don que nous venions de faire. Puis le temps a passé et, quelques mois plus tard, un homme que nous avions perdu de vue, le Chef du Central téléphonique, en bonne forme est venu nous dire merci et, un par un nous a embrassés.
    Cette accolade, pleine d’amour et de reconnaissance, à 700km de chez mes parents, m’a arraché un serment : je donnerai mon sang toute ma vie. Et c’est ainsi qu’un peu plus tard, en Algérie puis encore à Fontainebleau puis à Montauban en 1966 j’ai continué à fréquenter assidûment le CDTS et les collectes. Je me suis engagé dans la vaillante équipe des DSB PTT de Tarn et Garonne grâce à laquelle nous avons fondé l’Union Départementale 82 où j’ai sévi de longues années en parallèle.
    Tout au long de ces cinquante années, j’ai rencontré des personnes exceptionnelles dont beaucoup ont disparu et à qui je rends hommage.
    Encore aujourd’hui je fais partie de cette équipe, mais l’âge fatidique m’ayant frappé, je n’accompagne que faiblement les collègues amis avec lesquels nous avons redonné force et vigueur l’association quand elle en a eu besoin.
    J’ai passé 57 ans avec les Donneurs de Sang ; 57 ans de réunions, de congrès, de rencontres, d’amitiés et je n’ai qu’un regret, c’est que cela se termine un jour !
    Mais nous sommes encore là, debout, pour perpétuer le mouvement et de faire en sorte qu’il y ait toujours aux CDTS, du sang pour sauver des vies.
    • Jean-Philippe Le 17/11/2015
    La première fois que j’ai pu donner mon sang était … la troisième.
    Première tentative à l’armée, mais tension trop faible pour donner: le cross à jeûn qui avait précédé ne m’avait pas mis en forme !
    Puis égoïstement je n’y ai plus pensé, jusqu’à mes vacances d’été au bord de l’atlantique en 2002 ; mais là, on m’apprend que le médicament que je prenais à l’époque n’était pas compatible avec le don ; déçu, je me suis dit que dès que je le pourrai, je reviendrai.
    Enfin, Juillet 2006, en vacances à Montalivet, le camping ayant fait savoir que le camion de l’EFS était présent, j’ai pu comme tant d’autres donner mon sang pour la première fois, et ce fut également la première fois pour ma compagne. C’était dans un domaine naturiste, et je dois dire que la mobilisation chez ces gens respectueux de la nature et de l’humain m’a favorablement impressionné, de même que l’accueil chaleureux des employés de l’EFS.
    Petite anecdote : je tenais bien dans ma main la mousse que je devais comprimer à intervalles réguliers pour favoriser le flux sanguin mais … par distraction j’ai continué à la comprimer une fois le don terminé, fort heureusement pas très longtemps et donc sans repeindre de rouge le décor intérieur du camion !
    Depuis, je continue de donner, deux fois par an, sur le lieu de travail, et … en prenant désormais soin d’arrêter de pomper une fois le prélèvement terminé.
    C’est ici l’occasion pour moi de remercier les organisateurs, les bénévoles et les employés, pour le travail qu’ils accomplissent et également pour faciliter ainsi le don en venant sur place.
    • DJAFFAR Le 26/10/2015
    Mon premier don est tout récent, c'était à la DSCC 13, pour moi c'est vraiment un geste qui compte, l'opportunité sur mon lieu de travail. L'infirmière a su me mettre en confiance, elle était très gentille. Je referais un don sans problème.
    • marylène Le 06/10/2015
    MOI, MA PREMIERE FOIS... c'était dans un garage en sous sol ….

    Il y a 40 ans ! J'en avais 24 !
    Récemment arrivée dans un bureau de poste de l'agglomération valentinoise, c'est une collègue qui se rendait à une collecte de sang organisée à Valence RP , qui m' a dit « viens avec moi » ! et...j'y suis allée !
    La collecte se déroulait, l'aprés midi, au sous sol du bâtiment de La Poste ou le matin les facteurs triaient le courrier et ...juste à côté garaient les voitures postales.
    Ce n'était pas encore la clio hybride...vous imaginez donc les odeurs dans un espace ventilé seulement par le portail lors de son ouverture.
    La collation , offerte par l'association des donneurs de sang bénévoles des PTT, en collaboration avec la cantine était conviviale.
    Depuis ce jour là je suis devenue une donneuse régulière : de sang total puis de plasma,puis de plaquettes et maintenant à nouveau en sang total à raison de 3 fois par an.
    • Didier Le 06/10/2015
    C'était une autre époque (1977) : j'étais en vacances en Corse avec des copains. Je savais que j'étais O négatif parce que mes parents me l'avaient dit. J'étais donc sur une plage, quand nous avons vu arriver un infirmier qui se faufilait entre les vacanciers en demandant à voix haute et forte des donneurs de groupe O-. Il expliquait qu'il y avait urgence parce qu'un plaisancier avait eu la jambe coupée par une hélice de bateau. Je n'ai pas réfléchi beaucoup et je me suis trouvé embarqué en ambulance avec un ou deux autres donneurs. Je n'ai malheureusement jamais su si la victime de l'accident avait été sauvée, mais très égoïstement j'ai eu l'impression d'avoir fait quelque chose de bien. J'ai le souvenir que l'hôpital m'a payé un taxi pour me ramener à la plage (peut être le taxi était-il bénévole). En tout cas il y avait une grande atmosphère de solidarité. J'ai recommencé, à donner, évidemment.

Écrire un message sur le livre d'or

En cochant cette case, j'accepte que les données soumises par ce formulaire soient utilisées pour un affichage sur le site et traitées en accord avec notre politique de confidentialité.